La start-up islandaise Icewind a conçu un modèle inédit de micro-éolienne omnidirectionnelle à axe vertical, capable de résister aux conditions climatiques les plus extrêmes (ouragans de catégorie 4).
De la taille d’un réfrigérateur, cette invention s’annonce très prometteuse : à la différence des éoliennes à axe horizontal – technologie la plus utilisée au monde -, la micro-éolienne est dotée d’une impressionnante capacité à capter le vent quelle que soit la direction de ce dernier.
Bénéficiant d’une combinaison optimale entre les forces aérodynamiques de traînée et de portance, les pales intérieures favorisent le démarrage à faible vitesse et jouent le rôle de frein en cas de vent violent, ce qui offre la possibilité de produire de l’électricité de manière moins intermittente.
Facile à déployer, ce dispositif permet d’alimenter des infrastructures situées dans des zones reculées. Dans le monde, près d’un million de tours de télécommunications, en majorité alimentées par des générateurs diesel, sont implantées dans des zones où les connexions au réseau électrique sont lacunaires, pour ne pas dire inexistantes.
La technologie d’Icewind permet non seulement de remplacer les générateurs diesel, ce qui offre une alternative bien plus propre en faveur de la transition écologique, mais elle permet également aux entreprises de télécommunication de se prémunir contre les interruptions de service causées par une défaillance du réseau.
Dispositif « set-and-forget » : une fois installée, l’éolienne fonctionne quasiment sans entretien pendant 20 ans. Icewind prévoit de commercialiser ses modèles à l’échelle industrielle dès cette année. Mais des modèles à usage domestique, capables de produire jusqu’à 600 watts d’électricité verte à partir de vitesses de vents faibles (7 kms/h), sont eux aussi installables (sur le toit d’une maison ou dans un jardin) grâce à leur hauteur réduite et leur bas niveau sonore (pas plus de 30 décibels émis).