« En foot, tacler, ça veut dire arrêter la balle et la relancer. Moi, ce que je veux faire, c’est arrêter la pollution chimique. »

Âgé de 40 ans, Mathieu Flamini a mis un terme à sa carrière de footballeur en 2019. Compétiteur dans l’âme, passionné et animé par l’esprit de la « gagne », l’ex-milieu défensif de plusieurs clubs prestigieux (Olympique de Marseille, Arsenal et AC Milan) est désormais PDG de GF BIOCHEMICALS, une société membre de l’Alliance Mondiale pour les solutions efficientes.

À la différence de nombreux sportifs de haut niveau dont l’après-carrière est parfois source de doute, d’anxiété, voire de dépression, Mathieu Flamini, lui, est comme un poisson dans l’eau au sein du secteur de la chimie verte. Et il ne s’agit pas à proprement parler d’une « reconversion » puisqu’il a démarré son activité entrepreneuriale dès… 2008, alors même que sa carrière footballistique était en plein boom.

Il s’explique : « Enfant, j’avais deux passions : le football et le développement durable. C’est pourquoi nous avons commencé en 2008 à avancer dans cette direction ».

Et il ajoute : « Ce que nous souhaitons faire, c’est produire à échelle industrielle des produits durables pour le climat, non toxiques pour la santé, biosourcés, biodégradables, qui remplacent les composés chimiques issus des produits pétroliers polluants de notre quotidien et émettent moins de CO2. »

Grâce à sa technologie disruptive, GF Biochemicals est la seule entreprise à produire des dérivés de l’acide lévulinique à l’échelle commerciale, et ce, directement à partir de la biomasse. Une révolution est en marche : l’acide lévulinique détient un énorme potentiel pour remplacer les produits à base de pétrole dans le secteur de la chimie. Le succès de cette aventure a permis à Mathieu Flamini de faire fortune : selon le magazine Challenges, il aurait intégré le Top 400 des plus grosses fortunes de France.

https://www.re-chemistry.com

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